Le cyclisme est-il devenu un sport de riches? C'est la question qui se pose face aux dérives tarifaires constatées ces dernières années.

Cependant, est-il nécessaire de réserver les parutions aux seuls produits bon marché? Sur quels critères peut-on dire qu'un produit affiche un juste prix?

Est-il certain que les produits "low cost" soient plus éthiques et leur fabrication plus vertueuse que les produits comparables plus coûteux? Il s'agit d'un vaste débat.

Selon certaines études, à modèle égal en usage, le prix d'un vélo n'a pas augmenté par rapport à l'inflation, c'est même peut-être le contraire. Cependant, certains prix ont bougé en 2020 après le bouleversement d'un marché malmené par la crise sanitaire mondiale. Le marché de seconde main devient tendu, mais il est toujours possible de trouver des équipements à droite ou à gauche pour améliorer sa monture.

Enfin les consommateurs ont cédé longtemps à l'appel du prix et les petites marques d'équipements alternatives ont plié l'échine devant Shimano et Sram.

Après avoir fait place nette grâce à un combat tarifaire sans merci, ces marques qui se partagent aujourd'hui l'essentiel du marché des équipements (transmission et freinage), peuvent maintenant augmenter les tarifs. C'est la loi du commerce. 

En somme, la dérive tarifaire du cyclisme est due à trois critères: le progrès, la loi du marché et la demande.

Dans cette quête du toujours plus, certains cyclistes peuvent être tentés d'acheter des équipements et des vélos haut de gamme, pensant ainsi améliorer leurs performances ou leur image.

Cependant, il est important de se rappeler que la qualité de l'équipement ne fait pas tout et que l'entraînement et la technique sont tout aussi importants pour progresser.

Enfin de compte, la question de savoir si le cyclisme est devenu un sport de riches est complexe et mérite une réponse nuancée. Bien que les prix des équipements et des vélos aient augmenté avec l'avancée technologique et la loi du marché, il est possible de pratiquer ce sport sans se ruiner.

Il est important de se rappeler que la passion du cyclisme ne devrait pas être déterminée par le pouvoir d'achat, mais par le plaisir de rouler et de se dépasser.